Guérir de l’endométriose grâce à la naturopathie hygiéniste

A l’âge de 25 ans, après plus de 10 années de souffrance et d’errance médicale, le diagnostic tombe enfin : endométriose profonde et sévère de stade IV. Ma vie bascule en un quart de seconde. J’oscille entre la détresse et le soulagement d’avoir la confirmation que je ne suis pas folle. J’ai bel et bien souffert d’un mal pernicieux depuis mes premières menstruations (que j’appelle aujourd’hui « mes lunes ») et ces douleurs n’étaient donc pas le fruit de mon imagination, comme l’ont prétendu de nombreux médecins pendant mon parcours de soin.

L’annonce a été très brutale. On m’a dit : « Vous avez une endométriose. C’est une maladie dont vous ne mourrez pas mais qui reste grave et qui est incurable. Vous allez aussi rencontrer des problèmes d’infertilité. » Le tableau était ainsi dressé. Et ma guérison conditionnée. Conditionnée dès le départ par les dires d’un médecin qui pensait bien faire mais qui n’avait en réalité aucune conscience que l’impact de ses mots aurait des conséquences sur ma vie toute entière. Car ainsi, j’ai nourri des croyances très fortes durant de nombreuses années qu’il m’a fallu déconstruire par la suite au prix de nombreux efforts : la croyance que je ne pourrai jamais guérir et celle que je n’aurai jamais d’enfant.

La seule thérapie que ce médecin m’a proposée a été de prendre une pilule contraceptive en continu qui avait « l’avantage » de faire disparaître mes menstruations. Plus de cycle menstruel, plus de maladie : telle est la solution aux yeux de la médecine conventionnelle. Faire disparaître le symptôme, le réduire au silence et prétendre ainsi solutionner le problème. Or, j’apprendrai plus tard que le symptôme est un merveilleux messager du corps et de l’âme et qu’il est absurde de refuser de l’écouter. Pendant plusieurs années, j’ai ainsi vécu dans l’illusion que l’endométriose était de l’histoire ancienne. Je n’avais plus mes lunes, je n’avais plus de cycle et donc je n’avais plus de douleur.

À cette époque, j’étais passionnée par le voyage et je sillonnais le globe à la découverte de nouvelles cultures et d’horizons changeants. J’avais déjà passé un an et demi au Togo en Afrique de l’Ouest pour aider une petite association humanitaire à se développer. Dans les villages de brousse et leurs dispensaires vétustes ne disposant pas des moyens nécessaires pour prendre en charge les personnes souffrantes, je comprenais peu à peu que la pleine santé était une porte d’accès direct à l’épanouissement personnel d’un être humain.

C’est d’ailleurs suite à cette prise de conscience que j’ai souhaité me former au métier d’infirmière. J’avais cet élan viscéral de prendre soin des autres. Je me rendrai compte plus tard que cette profession n’était pas en adéquation avec mes valeurs et mes convictions profondes. Je passais mes journées à distribuer des traitements médicamenteux à des patients auxquels je n’avais que très peu de temps à accorder et à qui je ne pouvais apporter un réel soutien. Je ne me sentais pas à ma place dans cet univers hospitalier dans lequel on s’intéressait exclusivement aux symptômes et rarement aux causes profondes de la maladie.

Lors d’un long voyage en Amérique latine et suite à ma rencontre avec un chaman dans la forêt amazonienne, j’ai décidé d’arrêter mon traitement contre l’endométriose. La médecine ancestrale de ce continent, pratiquée depuis des millénaires, m’a permis de comprendre qu’il était contre-nature pour une jeune femme de ne plus avoir ses lunes. Celles-ci sont porteuses d’une grande sagesse et permettent une reliance profonde à la Terre-Mère.

Désormais sans traitement, j’ai pu alors prendre conscience de l’ampleur de la maladie et de sa gravité car les douleurs sont revenues beaucoup plus fortes qu’avant, insupportables, insoutenables. C’est à ce moment-là que j’ai compris que la médecine conventionnelle avait ses limites et qu’il me faudrait trouver d’autres solutions si je voulais arrêter de souffrir. Mais l’endométriose avait tellement évoluée ces dernières années malgré la prise du traitement que j’ai dû subir d’urgence deux interventions chirurgicales qui m’ont mises au tapis et n’ont pas empêché les récidives. Elles m’ont toutefois offert, le temps de la convalescence, la disponibilité nécessaire pour chercher d’autres solutions. Et c’est ainsi que la naturopathie et l’hygiénisme ont fait leur entrée dans ma vie pour la transformer à tout jamais.

J’ai ainsi décidé de réformer totalement mon hygiène de vie selon les principes de la naturopathie hygiéniste : alimentation anti-inflammatoire, cure de revitalisation et de détox, sommeil réparateur, exercices de respiration et de yoga quotidiennement, reconnexion profonde avec la Nature. J’offrais à mon corps tout ce qui lui était nécessaire pour fonctionner correctement. Je répondais à chacun de ses besoins. J’apprenais les bases universelles de l’hygiène vitale et des lois du vivants, toutes ces connaissances essentielles qui auraient dû nous être enseignées depuis le plus jeune âge. J’ai arrêté définitivement mon métier d’infirmière et je suis partie m’installer au fin fond des montagnes ariégeoises, au cœur de la forêt. Je respirais de l’air pur, buvais l’eau de ma source et entreprenais surtout un profond travail sur moi et sur l’origine de cette maladie. Je me libérais des mémoires émotionnelles et transgénérationnelles. J’expérimentais ainsi dans ma chair le pouvoir de la régénération. J’intégrais dans chacune de mes cellules la notion de responsabilité et d’autonomie dans tous les domaines de ma vie. Je me réappropriais mon pouvoir personnel et ma pleine souveraineté. Je me sentais enfin libre et vivante.

Je comprenais aussi que la guérison totale était accessible à tous. Qu’elle dépendait seulement de nos croyances et de nos convictions. Réussir à considérer la maladie comme ma plus grande alliée et non plus comme un ennemi à combattre a initié puissamment mon processus de guérison. Intégrer ce nouveau paradigme et désengrammer l’ancien a été une étape fondamentale dans mon parcours. Car c’est par le biais de l’endométriose que j’ai entrepris ce chemin de conscience et que je me révèle aujourd’hui au monde avec ce que j’ai de plus beau à offrir.

A 37 ans, je suis aujourd’hui directrice de Vitali Formation, une école de naturopathie hygiéniste que j’ai fondé et que je dirige depuis 2019. Je suis également sonothérapeute et naturopathe hygiéniste spécialisée dans l’accompagnement des troubles féminins (endométriose, SOPK, infertilité, syndrome prémenstruel, etc.). J’œuvre aux côtés des femmes et je les guide afin qu’elles retrouvent l’harmonie dans leur cœur, leur corps et leur cycle menstruel. Ma mission est de leur éviter un parcours de soin périlleux et souffrant, comme ça a été mon cas. Je les conseille de manière personnalisée afin d’optimiser leur qualité de vie grâce aux principes de la naturopathie hygiéniste, une approche de la santé pleine de bon sens, respectueuse de la sagesse du corps et pour laquelle j’ai un respect infini, puisqu’elle m’a sauvé la vie.

Pour plus d’informations sur mes accompagnements, rendez-vous sur les réseaux sociaux @marine.leray.naturo
Prise de rendez-vous pour une consultation au 07 71 02 45 72 (préconsultation de 15 minutes offerte).

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